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Glooscap et ses gens

Traduction du titre original anglais : Glooscap and His Magic, de Kay Hill

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Dans l’ancien temps, bien avant la venue de l’Homme Blanc, les autochtones croyaient que chaque pierre, chaque rivière, tous les arbres et tous les animaux, possédaient une âme et que certains de ces esprits étaient bons, et d’autres mauvais. Et les autochtones inventèrent de merveilleuses histoires, ou contes surprenants, dans lesquels vivaient des géants, des magiciens et des animaux fabuleux. Ils racontaient et racontent encore aujourd’hui ces histoires pour faire plaisir aux enfants qui adorent les contes sur Glooscap et ces gens. Les autochtones racontent à leurs enfants, qu’au début il n’y avait que la forêt et la mer. Il n’y avait ni humains ni animaux. Et puis Glooscap arriva. Quand et où ce magnifique géant et son jumeau Maslum étaient-ils nés, personne ne le savait, mais ils venaient de quelque part dans le ciel du côté du soleil levant. C’est là, qu’après avoir accosté son canot, Glooscap le transforma en une île de granit, couverte d’épinettes et de pins. Il appela l’ile Uktamkoo, que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Terre-Neuve. Glooscap en fit sa maison. Ce grand chef ressemblait aux autochtones qu’il allait créer, mais il était deux fois plus grand et plus fort qu’eux, et il possédait la magie. Il ne fût jamais malade, jamais marié, jamais vieux et ne mourut jamais.  Il possédait une ceinture magique qui lui donnait un grand pouvoir, pouvoir qu’il utilisait pour le bien seulement. Malsum, son frère, aussi grand que lui, avait une tête de loup et le corps d’un homme. Il connaissait aussi la magie, mais l’utilisait pour le mal. Il faisait chaud lorsque Glooscap vint. Alors qu’il se mit au travail, l’air était empli du parfum des arbres et de l’embrun de la mer. D’abord, avec les cailloux, il créa le Petit Peuple, les fées, de petites créatures poilues qui vivaient parmi les rochers et jouaient de la jolie musique de flute. Parmi ces fées, Glooscap choisit un aide, Martin, qu’il considérait comme un frère. Puis Glooscap créa les hommes. Avec son grand arc, il tira ses flèches dans les troncs des frênes. De ces arbres sortirent des hommes et des femmes. Ils étaient forts et gracieux, leur peau était brune et leurs cheveux noirs. Glooscap les appela Wabanaki, ce qui veut dire, ceux qui vivent là où le jour se lève.