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Un procès pour sorcellerie à Montréal
Origine et crédit de la dictée à venir
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Il s’agit ni plus ni moins d’un procès de sorcellerie, de magie et de sacrilège, à Montréal, en 1742. Le principal accusé, Flavart de Beaufort, était soldat dans un corps de l’armée française, cantonné à Montréal. C’était un farceur qui n’avait voulu que s’amuser de la crédulité de pauvres gens, mais comme nos pères n’entendaient pas à rire sur les choses saintes, l’affaire tourna au tragique. Le 27 août 1742, le procureur du roi, concluait à la preuve de trois chefs d’accusation: sortilège, magie et sacrilège. En réparation, il demandait que Charles-François Flavart de Beaufort de l’Advocat, fût condamné à faire amende honorable, en chemise, la corde au cou, tenant entre ses mains une torche de cire ardente du poids de deux livres, devant la grande porte et la principale entrée de l’église paroissiale de cette ville, au premier jour de marché, et là, étant nu-tête et à genoux, dire et déclarer à haute et intelligible voix, que méchamment et mal avisé, il a profané les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ crucifié, ce, pour faire le devin, et en outre, qu’il fût condamné à être battu et fustigé de verges, par les carrefours et lieux accoutumés de cette ville et qu’il fût banni de l’étendue de cette juridiction pendant trois ans, et tenu à garder son ban. Ces conclusions étaient ratifiées le 30 août par le jugement de la cour de Montréal qui ajoutait de plus, que Flavart de Beauport serait conduit par l’exécuteur de haute justice, ayant écrit au par devant et derrière: profanateur des choses saintes. Et à la sentence on avait ajouté qu’il devait servir de forçat dans les galères du roi pour cinq années.