Le bison américain

Avant de commencer à écrire, nous vous suggérons d'écouter au moins une fois la version audio complète avec un débit normal. Vous pourrez soumettre votre texte à la correction après avoir saisi au moins 80 % du texte.  Sinon, ce serait trop facile !!

Le bison américain n’est pas un véritable buffle. La bosse de son dos le différencie de celui des Indes et du Caraboa des îles Philippines. Son extermination, comme animal sauvage des territoires de l’ouest canadien, a été une véritable tragédie. Il n’est pas exagéré de dire qu’au début de la colonisation, les Plaines de l’ouest comptaient entre cinquante et soixante millions de bisons. En 1855, on n’en voyait plus que cinq millions et demi. La construction du chemin de fer international, en 1867, aggrava la situation, si bien qu’en 1895, on ne comptait plus qu’environ huit cents survivants de cette espèce. Devant ce désastre, et sous l’insistance des naturalistes, le gouvernement Laurier assura la survivance du bison au Canada. En 1907, il se portait acquéreur de l’immense parc de Wainwright, en Alberta, où sept cent neuf bisons, acquis au Montana, furent relâchés. Originairement, les troupeaux de bisons émigraient régulièrement vers le sud chaque automne. Dans leurs parages d’hiver, ils se séparaient en petits clans pour se retrouver au printemps dans leur migration vers le nord. Des vestiges de ces voyages demeurent encore visibles. Leurs grandes voies de migrations ont souvent été suivies dans la construction de certains chemins de fer ou de voies publiques. On voit encore, en maints endroits, des rochers polis par le passage de ces hordes.