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La chute de Lorette
Origine et crédit de la dictée à venir
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Des écrivains ont succombé aux charmes de la chute et de ses environs. L’auteur Pamphile Lemay a signé un poème qui exalte la beauté du lieu. De son côté, Philippe Aubert de Gaspé a publié des légendes inspirées de ses rencontres avec des Hurons-Wendats. Enfin, la responsable des pages féminines du quotidien Le Soleil a rendu hommage au décor de ses vacances estivales en lui consacrant un court texte en 1908. De nombreux témoignages visuels et écrits louangent un site aux beautés indéniables. La chute de Lorette possède un autre atout qui sera également mis en valeur: sa force hydraulique, qui permettra l’établissement de différentes industries. Les premiers à exploiter la chute sont les Jésuites. Installés à Lorette en 1697 avec les Hurons-Wendats, les révérends pères font construire, près de trente ans plus tard, le moulin banal à farine, dit de la Jeune Lorette. L’expression Jeune Lorette désigne la nouvelle terre d’adoption des Hurons-Wendats et se distingue de leur lieu de résidence précédent, l’Ancienne-Lorette. La date de construction du moulin à farine est, selon les sources, soit 1731, soit 1732. Certaines sources appuient leur thèse sur une pierre trouvée dans le moulin et portant la date de 1731. D’autres s’en remettent au brouillon de l’aveu et dénombrement de 1724, l’ancêtre des recensements actuels. Mis à jour en 1733 par les Jésuites, il contient une note en marge qui révèle la construction, à l’été 1732, d’un moulin à l’eau faisant farine de 40 pieds par 25 pieds. Bien sûr, les Jésuites n’exploitent pas eux-mêmes le moulin et confient cette tâche à des meuniers. Ces derniers ont comme devoir de moudre le grain, de veiller à l’entretien du moulin en bon père de famille et d’effectuer les réparations nécessaires à son fonctionnement. À ce sujet, les Jésuites ont également des responsabilités, puisqu’ils doivent réparer tout ce qui a trait aux mécanismes du moulin, ainsi qu’aux ouvrages de maçonnerie.