Liste des dictées disponibles

Nabuchodonosor

Tiré des Canterbury Tales de Geoffrey Chaucer

Avant de commencer à écrire, nous vous suggérons d'écouter au moins une fois la version audio complète avec un débit normal. Vous pourrez soumettre votre texte à la correction après avoir saisi au moins 80 % du texte.  Sinon, ce serait trop facile !!
Débit normal
Débit moyen
Débit lent

Écrivez votre texte ci-dessous ...
Entrée non valide
Le puissant trône, le trésor précieux, le sceptre glorieux et la royale majesté que posséda le roi Nabuchodonosor, peuvent à peine être décrits par la parole. Deux fois il conquit Jérusalem la ville. Il emporta les vases du temple. Son siège souverain était à Babylone, où il avait sa gloire et ses délices. Les plus beaux enfants du sang royal d’Israël un jour il fit châtrer, et fit de chacun d’eux son esclave. L’un entre autres était Daniel, qui était le plus sage de tous les enfants. Il expliqua les rêves du roi, alors qu’en Chaldée il n’y avait clerc qui sût vers quelle fin tendaient ses rêves. Ce roi orgueilleux fit faire une statue d’or, haute de soixante coudées et large de sept, et devant cette image tant jeunes que vieux, eurent l’ordre de se prosterner et de l’avoir en respect. Sinon en une fournaise de flammes rouges celui-là serait brûlé qui n’obéirait pas. Mais à cet acte jamais ne voulurent consentir Daniel ni ses deux jeunes compagnons. Ce roi des rois était allier et orgueilleux, il croyait que Dieu, qui est assis dans la gloire, ne pouvait le priver de sa grandeur. Mais soudain il perdit sa dignité, et il lui sembla être une bête, et il mangea du foin et coucha dehors. Il alla sous la pluie avec les bêtes sauvages jusqu’à ce qu’un certain temps fut arrivé. Et ses cheveux devinrent comme des plumes d’aigle, ses ongles semblables à des griffes d’oiseau. Jusqu’à ce que Dieu certaine année lui pardonna, et lui donna la raison. Et alors avec bien des larmes, il remercia Dieu, et toujours il vécut dans la crainte de faire mal, ou de faillir encore, et jusqu’au jour où il fut couché dans sa bière, il reconnut que Dieu était plein de puissance et de grâce. Son fils qui s’appelait Balthasar, qui posséda le royaume après son père, ne fut pas instruit par son exemple, car il était orgueilleux de cœur et par état. De plus c’était un idolâtre. Son haut rang le confirma en orgueil. Mais la fortune le fit tomber et le voilà mis à terre, et tout soudain son royaume fut divisé. Il donna à tous ses seigneurs une fête certain jour, et leur dit d’être en joie, puis il appela ses officiers. Allez, dit-il, et apportez les vases que mon père en sa prospérité enleva du temple de Jérusalem, et rendons grâces à nos grands dieux de l’honneur que nous ont légué nos ancêtres.